Bon à savoir !
UN PEU D'HISTOIRE ...
A la fin des années 1800, on avait en Belgique une foule de chiens conducteurs de troupeaux, dont le type était hétérogène et les robes d'une extrême diversité. Afin de mettre un peu d'ordre dans cet état de choses, des cynophiles passionnés constituèrent un groupe et se laissèrent éclairer par le professeur A. Reul, de l'Ecole de Médecine Vétérinaire de Cureghem, que l'on peut considérer comme le véritable pionnier et le fondateur de la race. C'est entre 1891 et 1897 que la race naît officiellement. Le 29 septembre 1891 se fonde à Bruxelles le « Club du Chien de Berger Belge » et la même année encore, le 15 novembre, le Professeur A. Reul organise à Cureghem un rassemblement de 117 chiens, ce qui permit d'effectuer un recensement et d'opérer un choix des meilleurs sujets. Les années suivantes on commence une vraie sélection, en pratiquant une consanguinité extrême sur quelques étalons. Le 3 avril 1892, un premier standard de race fort détaillé fut déjà rédigé par le « Club du Chien de Berger Belge ». Une seule race fut admise, avec trois variétés de poil. Toutefois, comme on disait à l'époque, le Berger Belge n'était qu'un chien de petites gens, donc une race qui manquait encore de prestige. Par conséquent, ce n'est qu'en 1901 que les premiers Bergers Belges ont été enregistrés dans le Livre des Origines de la Société Royale Saint-Hubert (L.O. S. H.). Au cours des années qui suivaient, les dirigeants de la cyonophilie bergère belge se mettaient avec ténacité à la tâche pour unifier le type et corriger les défauts. On peut dire que vers 1910 le type et le caractère du Berger Belge étaient déjà fixés.
Au cours de l'histoire du Berger Belge, la question des diverses variétés et des couleurs admises a donné lieu à beaucoup de controverses. Par contre, en ce qui concerne la morphologie, le caractère et l'aptitude au travail, il n'y a jamais eu de désaccord.
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STANDART DE RACE DU GROENENDAEL
Description physique
Taille moyenne: hauteur idéale de 62 cm au garrot pour le mâle; la femelle a environ 4 cm de moins. Construction carrée, c.-à-d. de longueur et hauteur égales. Les petites oreilles triangulaires, attachées haut sur le crâne, sont portées dressées. Un dos droit et ferme, un chien bâti en force, mais d'aspect élégant. Poids: environ 30 kg. Poil de bonne longueur: environ 5 cm, un peu plus long et abondant à la collerette autour de la tête, au poitrail, aux pattes et à la queue, de même qu'à la "culotte", c.-à-d. les poils couvrant la face postérieure des cuisses. La couleur est entièrement noire (zain) de la tête à la queue. Une silhouette étonnamment belle et élégante.
Caractère
Eveillé et très attentif, le Groenendael est un excellent chien de garde qui associe beauté à utilité. Pas étonnant dès lors qu'il soit très apprécié par beaucoup. Comme les autres Bergers belges, il doit avoir suffisamment d'activité: une sortie deux à trois fois par jour, dont l'une sera une bonne promenade. S'il vit à l'intérieur, sachez que sa fourrure ne sera pas aussi belle que s'il passe une large part de son temps à l'extérieur.
Un chien de garde et de défense hors pair
Très attaché à ses maîtres, il réagit intensément et rapidement à quiconque ou à tout ce qui menace ses maîtres ou leurs biens. Il faut donc bien l'avoir sous contrôle. Retenez que son courage, son intelligence, sa docilité et son flair développé font de lui un excellent chien de garde et de défense. En Suisse, on l'apprécie en tant que chien d'avalanche.
Hiérarchie et dominance
Une grande majorité des problèmes rencontrés dans la relation homme-chien vient de notre incompréhension de l'organisation sociale apte à rendre un chien heureux
Bien sur, des années de vie dans nos foyers ont changé le loup en chien domestique, mais l'observation confirme que l'organisation sociale du chien n'a finalement pas énormément changé : Le lien qui unit les loups entre eux est le modèle que le chien (toutes races confondues) va espérer trouver dans ses relations avec sa meute, c'est à dire avec sa famille humaine et avec ses congénères.
Or nous avons, nous autres humains, tendance à mélanger les notions de hiérarchie et de dominance, et à les saupoudrer de sentiments humains de frustration ou de jalousie.
Pour résumer, on peut dire que la hiérarchie est le résultat d'un accord mutuel fait de respect, ce qui aboutit à donner le plus grand pouvoir décisionnel à celui qui présente les meilleures capacités, pour le meilleur confort du groupe.
La dominance, elle, sous-entend interdits, contraintes, voire affirmation physique de son pouvoir, et ces manifestations (défis) ne sont utilisées que très ponctuellement au sein de la meute, lorsqu'un des membres se sent en droit de demander une révision de son statut. Dès qu'il y a accord, ces manifestations n'ont plus lieu d'être.
La notion très importante est donc que la hiérarchie réside plus dans la coopération (par le chien) que dans la contrainte (par le maître).
De là, on voit immédiatement que l'attitude des maîtres qui multiplient les interdits aléatoires et deviennent « physiques » pour affirmer leur autorité sur leur chien est totalement en dehors des codes de vie du chien. Le chien ainsi traité n'aura pas de respect, mais sera perturbé et anxieux. Il se sentira alors en droit de répondre par des comportements menaçants à ce qui est pour lui une manifestation de défi.
De même, ne pas être sûr de la compétence d'un maître fluctuant, qui n'assume pas sa position et laisse au chien trop de latitude, est une situation très déstabilisante.
En effet, la hiérarchie de la meute n'est pas immuable, et est renégociée à chaque fois qu'il en est besoin, c'est à dire lorsqu'un individu estime sa position injustifié (l'une des exemples est la puberté d'un individu).
Ce qui explique le désarroi que connaissent certains maîtres, dont le chien change de comportement vers 18 mois. Le chien n'est pas fou, pas méchant, il fait juste une crise d'adolescence, et il convient alors de rester ferme, sans agressivité, éventuellement de modifier les privilèges du jeune adulte vis a vis des autres chiens de la maisonnée, tout en multipliant les occasions où le jeune adulte va trouver une gratification à obéir de bon cœur à tous les humains.
Un autre point où l'erreur humaine est hélas fréquente : Il n'existe pas d'ex-æquo. Vouloir traiter deux chiens exactement de la même façon « pour qu'il n'y ait pas de jaloux » est juste le meilleur moyen d'avoir deux chiens malheureux, qui vont être forcés de se défier constamment pour s'évaluer. Il est normal, dans le code des chiens, que le plus fort soit nourri en premier, caressé en premier , qu'il s'approprie les jouets ou friandises des autres. Et contrairement à ce qu'on pourrait penser, favoriser le moins fort ne rétablit pas un équilibre, mais génère de l'inconfort pour le faible, et de la frustration pour le fort. Le conflit devient inévitable.
Il serait d'ailleurs intéressant de nous interroger, nous-même, sur notre propre façon de vivre les notions de hiérarchie et d'autorité. Il est tellement plus facile de coopérer avec un supérieur compétent et valorisant, alors que le « petit chef » éveille en nous frustration et agressivité !
SOURCE : Joelle Caverivière. Comportementaliste
Le chien, véritable réconfort.
Une étude présentée au dernier congrès de l'American Heart Association vient démontrer que la présence d'un chien auprès des malades permettait de diminuer chez eux le stress et la tension artérielle.
Afin de d'étudier les éventuels bienfaits d'une thérapie assistée par animal (Animal Assisted Therapy), une équipe de l'UCLA Medical Center de Los Angeles a rassemblé 76 patients hospitalisés pour troubles cardiaques.
Ces patients ont été répartis en 3 groupes : le premier groupe a reçu la visite d'un volontaire accompagné d'un chien, le second la visite d'un volontaire, le dernier aucune visite. Chaque visite durait 12 minutes. L'activité cardiaque des patients a été mesurée avant, durant et après la visite, tout comme le taux d'épinephrine (hormone du stress) et de norepinephrine. Un test d'anxiété a également été pratiqué, selon l'échelle de Spielberger.
Résultats :
- le taux d'anxiété a diminué de 24% chez les patients ayant reçu la visite d'un chien,
- et de 10% chez les patients du groupe 2.
- - Aucune amélioration cependant dans le groupe sans visite.
Concernant le taux d'epinéphrine:
- une diminution de 17% fut enregistrée dans le groupe 1 « avec chien »,
- une diminution de 2 % dans le groupe 2 ;
- le taux a en revanche augmenté de 7% dans le groupe 3.
La pression artérielle avait quant à elle:
- diminué de 10% à la fin de la visite dans le groupe 1 ;
- augmenté de 3% dans le groupe 2,
- et de 5% dans le groupe 3.
La présence d'un chien aurait donc un réel effet sur la santé des patients. "Cette étude démontre que la compagnie d'un chien, même durant une courte durée, a de réels bénéfices physiologique et psychologiques chez les patients" souligne Kathie Cole, coordinatrice de l'étude.
Le chien serait donc vraiment l'ami de l'homme...
Source de diffusion française: https://sante-az.aufeminin.com/w/sante/n267/news/le-chien-veritable-reconfort.html
Du ventre de la mère à la naissance
Les premiers mois
Les premiers mois de la vie d'un chiot sont décisifs pour son avenir. Quelques mois qui correspondent à plusieurs années de la vie de l'homme. Mais tout va si vite dans l'univers du chien... Il est essentiel que l'éleveur soit au fait des grandes étapes du développement psychomoteur du chiot qui serviront de cadre précis à des observations plus minutieuses telles qu'elles viennent lorsque, à force de soins attentifs, on arrive à se mettre littéralement « dans la peau » de ces jeunes vies.
Se mettre dans la peau d'un chiot, imaginer ce qui peut se passer dans leur tête, voilà ce que va essayer de faire Joseph Ortéga, notre spécialiste du comportement canin. Non sans avoir rassemblé une masse d'informations scientifiques qui sont une base solide à son propos.
Savoir ce qu'a vécu un chiot alors qu'on vient de l'acquérir à deux ou trois mois, c'est aussi très important à savoir pour tous les amis des chiens.
Qu'a-t-il appris, que peut-il comprendre ?
La vie du chiot ne commence pas au moment - vers quinze jours - où il ouvre des yeux bleu foncé, au regard incertain sur un monde encore flou. Deux semaines d'une vie qui n'est pas que végétative, mais déjà riche de sensations et de découvertes. Et au, delà même de la naissance, on sait de mieux en mieux que le chiot est sensible à l'environnement, directement on par l'intermédiaire de sa mère avec laquelle il vit sur le même rythme.
Avant donc de nous faire vivre les premières semaines de la vie d'un chiot. Joseph Ortéga fait la lumière sur la période la moins connue : du ventre de la mère à la naissance.
Il a brusquement pris conscience qu'il existait, pas de sensation de corps, de pattes ou de queue, cette forme inconnue qui est lui-même flotte, flotte dans une bulle transparente faite de membranes amniotiques. Dans ce liquide tiède et riche d'une foule d'éléments nutritifs (sels minéraux, enzymes, vitamines, oligoéléments, acides aminés, facteurs de croissance), il peut avaler et répéter, absorbant les calories. Il se sent merveilleusement bien, sans compter ce prolongement de soi-même que constitue le cordon ombilical, par lequel le sang de sa mère apporte eau, sels minéraux, vitamines, anticorps, hormones, glucides, lipides, protides...
La sensation d'un agrandissement dans d'autres directions, sous la forme des pattes : il peut se mouvoir dans l'espace liquide, pour se redresser à chaque changement de position de la bulle dans laquelle il est situé. Tension musculaire, recherche d'équilibre, tout cela devient bientôt assez aisé à effectuer, grâce à la maturation neuromusculaire et aux canaux semi-circulaires de l'oreille qui lui signalent une mauvaise position.
Des sons lui parviennent de l'extérieur sous la forme d'ondes. C'est ainsi qu'il se surprend un jour à écouter et comprendre les aboiements de sa mère ; sa mère comme une seconde bulle qui lui envoie les éléments de la vie par le cordon.
Maintenant, il prend des formes avec sa grosse tête et sa petite queue. Il s'intéresse de plus en plus à ce qui se passe à l'extérieur. C'est ainsi qu'il est surpris par les coups de feu, les sonnettes électriques. Les aboiements nerveux de sa mère qui le réveillent en sursaut. Il aime bien, par contre, la voix grave et douce du maître lorsqu'il parle tout en caressant la bulle extérieure qu'est le ventre de sa mère. Chaque pression de la main de l'homme lui procure un immense plaisir en le ballottant gentiment dans sa poche jusqu'à ce qu'il s'endorme. Il adore écouter la musique douce, dont les ondes apaisent ses angoisses du monde extérieur, et lorsque sa maman est calme et détendue, il l'est aussi. Si elle est effrayée, brutalisée, aussitôt des messages de peur lui parviennent le son petit cœur s'accélère au rythme de celui de sa mère ; il se recroqueville, crie, se contorsionne : il a mal partout dans ses muscles et dans sa tête.
À chaque instant, il s'ajuste à la neurophysiologie de sa mère et vit au même rythme qu'elle, avec, en plus, sa propre sensibilité à l'écoute du monde extérieur. La chaleur ou le froid, les compressions et les caresses ou les coups, les sons, les vibrations de toute sorte, la lumière trop vive, qui lui fait détourner la tête malgré ses paupières closes...
S'il avait à choisir, il réclamerait les caresses sur le ventre de sa mère, qui lui font accélérer son rythme cardiaque et augmenter le taux d'oxygène dans le sang, diminuer ses inquiétudes et le rendent plus fort pour affronter les excitations du monde extérieur. Depuis qu'il a pris du poids et qu'il occupe presque complètement sa bulle, il sait qu'il n'est pas seul dans le ventre de sa mère, et il a ressenti des coups de pattes de ses frères et sœurs, qui se trouvent autour de lui. Il a de plus en plus de mal à se mouvoir dans son petit univers, et il bouge de plus en plus pour tenter de se dégager de cette prison, tout en restant très attentif aux stimulations qui lui viennent de l'extérieur.
La naissance
Tout se contracte maintenant. Il subit un vrai massage sur tout le corps et il se réveille en sursaut pour être prêt à s'adapter aux circonstances. Sous l'influence des hormones hypophysaires, l'utérus de sa mère se convulse comme un véritable muscle puissant qu'il est.
Il ressent un craquement qui résonne dans sa tête et il sent le liquide qui l'entourait partir ; il glisse à sa suite, immédiatement enfermé par quelque chose d'humide, de chaud, de vivant. Il est alors dans un tunnel rigide où les os de son crâne, qui ne sont pas calcifiés, soudés, s'écrasent d'une manière élastique, prenant la forme du conduit. Par secousses, il se sent descendre, aspiré par le vide : tout son corps est comprimé, écrasé. Soudain, il tombe dans un autre univers, dans une bulle immense sans limite. Son thorax peut se dilater en aspirant quelque chose de léger et d'impalpable : l'air. Ses poumons se gorgent, pour la première fois, de ce nouvel élément vital, pendant que la langue chaude et douce de sa mère le débarrasse des mucosités qui encombrent son nez, et sa gueule. Les alvéoles pulmonaires, constituées de milliers de petits sacs, peuvent se remplir d'air, déclenchant la pompe de son cœur qui reçoit l'oxygène, cependant qu'une valve sépare le sang oxygéné du sang contenant le gaz carbonique. Pendant ce temps, maman s'est occupé de lui. Le nez froncé, les incisives découvertes, elle a léché, léché doucement et attiré dans sa gueule le sac amniotique, puis coupe net le cordon ombilical à la bonne longueur : ce cordon par lequel elle lui donnait de l'oxygène, alors qu'il était dans son ventre. Maintenant, il est capable de respirer tout seul, comme un grand, il peut même se permettre sous la pression de la langue, de pousser un cri. C'est ce même cri que lancent ses frères à leur naissance, qui bloque les instincts cannibales des mères, et il est arrivé que des mères sourdes ou menant au monde des petits qui ne crient pas, dévorent, après le cordon ombilical, l'anse intestinal qui le prolonge, jusqu'à éviscération...
Quel plaisir d'être caressé, massé sur tout le corps par la langue chaude qui aide ainsi à démarrer la fonction des poumons et à en coordonner les mouvements respiratoires, à évacuer l'intestin et à vider la vessie. C'est par elle également que sa mère s'imprègne de l'odeur caractéristique de chaque chiot, déclenchant les réflexes spécifiques pour le toilettage et les soins. Ces caresses sont indispensables pour la stimulation du métabolisme cérébral, elles lui permettent, ainsi qu'à ses frères et sœurs, d'avoir un développement plus rapide avec des facultés d'apprentissage très précoces.
Ses paupières sont fermées, mais il est tout de même sensible à la lumière vive.
Ses oreilles sont collées sur ses conduits auditifs et il n'entend que de vagues bourdonnements, sauf en cas de sons aigus, tout en étant capable de discerner les nuances dans l'intensité des ondes acoustiques.
Son nez, par contre, marche très bien et il sait déjà par cœur l'odeur de la langue de sa mère, ainsi que du poil chaud de son ventre, avec ses merveilleuses tétines (qui donnent un liquide sucré et parfumé) qu'il a vite appris à saisir entre la langue et le palais dans sa gueule pour aspirer. Ses premières aspirations lui ont offert du colostrum, qui est un lait très riche contenant des anticorps le protégeant des maladies. En attendant, il a provoqué chez lui une diarrhée laxative qui a nettoyé son appareil digestif du méconium.
Toujours dépendant de sa mère, il va néanmoins vivre sa propre vie.
Avant la naissance
On sait que la période de grossesse chez la chienne dure environ 63 jours.
Le milieu extérieur et les expériences vécues par la mère pendant cette période peuvent influencer le caractère des futurs chiots qui ne sont encore qu'au stade embryonnaire. Si la mère est victime d'un stress important, les fœtus le ressentent et peuvent en demeurer affectés toute leur vie. Ce message passe évidemment de manière chimique car il est hormonal par le cordon ombilical. Plus tard ces chiots seront toujours plus timides et plus émotifs, même si, à la naissance, on les fait élever par une autre mère qui n'a jamais eu de problème. Pour une chienne de travail on pourra la laisser poursuivre ses activités, du moins pendant le premier mois de gestation, cela ne peut être que bénéfique pour les chiots qui sont déjà baignés par les stimulations auxquelles ils seront confrontés plus tard.
On peut dire que les chiots vivent dans un univers aqueux liquide, qui permet d'amortir les chocs et d'atténuer les bruits extérieurs, mais qui ne les empêchent pas de ressentir déjà des émotions. La communication physiologique passe par le placenta qui sélectionne et filtre les éléments nécessaires à la nutrition et à la croissance.
La communication physique extrême peut être représentée par les caresses que fait le maître sur le ventre de la mère.
La communication par sympathie, ce sont les émotions qui sont communiquées aux fœtus.
SOURCE : Joseph ORTEGA, partenaire de mon-chiot.com
Les sens du chien
C'est quoi un chien !
La race Pitbull (en autant qu'elle existe officiellement), lorsqu'elle est sélectionnée pour la compagnie et non pour les combats de chiens, n'est pas plus agressive ni perverse que les Dobermans, Malamutes, Bouledogue ou autre.
Toute population humaine ou canine a malheureusement sa part d'asociaux, de brutes et de déficients mentaux. S'il existe, par contre, un véritable problème, c'est sûrement au niveau du choix et du mode d'emploi canin. Beaucoup de maîtres se procurent des bêtes absolument pas faites pour eux et ne correspondant pas à leurs réels besoins.
Si le chien a si bien su s'adapter socialement à nos mœurs, il le doit aussi surprenant que ça paraisse, au fait d'être avant tout un loup vivant dans une meute: la nôtre. La société des loups est très évoluée et très proche de nous, avec un chef de clan bien sûr, mais aussi une répartition des tâches et un sens de l'entraide extrêmement développé: gare à qui s'avisera de toucher au plus petit des siens.
Loin d'être bêtement féroce et anarchique, les loups respectent une hiérarchie et une organisation sociale très stricte. S'il existe une forte compétition entre les individus, règne aussi une étroite et totale collaboration pour défendre la tribu, l'approvisionner en nourriture, ou soigner les tout-petits. Ainsi, certains adultes, même s'ils ne sont pas les parents des louveteaux, les "baby-sitting" et les nourrissent. En fait, il existe peu de conflits à l'intérieur même du clan, sauf pour les "élections à la chefferie". Notre chien, issu de cette société, demeure imprégné de ces principes.
Les sens chez le chien
L'ouïe:
Le chien entend 4 fois mieux que l'homme. Il peut entendre le bruit causé par la chute d'une petite bille jusqu'à une distance de 22 mètres. Il perçoit aussi des sons qu'il nous est impossible d'entendre, particulièrement les sons très aigus; c'est la base de la pratique de l'emploi des sifflets ultrasons dont se servent certains éleveurs, ou encore de certaines chaînes spéciales conçues aux mêmes fins.
Chez l'humain, notre pavillon d'oreille est fixe; chez le chien il est mobile ce qui lui permet de localiser avec encore plus de précision la provenance des sons.
La vue:
La vision du chien est plutôt pauvre comparée à ses autres sens et ce, tout particulièrement à faible distance. L'adaptation est aussi difficile et lente quand il s'agit de passer d'un objet éloigné à un objet rapproché. Cependant la vision périphérique du chien est 10 fois plus sensibles que la nôtre.
Les couleurs ne sont pas des stimuli très efficaces chez le chien. Son monde est connu pour être plutôt grisonnant bien qu'il puisse distinguer les nuances entre les différentes teintes de gris. Ce serait donc complètement inutile de vouloir utiliser des stimulations visuelles pour parfaire leur entraînement.
L'odorat:
Il s'agit sans doute du sens le plus développé chez le chien. Son efficacité olfactive est entre 10,000 fois et 20,000 fois meilleure que celle de l'Homme. C'est l'odeur d'un plat de nourriture qui attirera le chien et il est capable de faire la différence entre deux odeurs, même très rapprochées: un médicament dissimulé dans sa nourriture sera facilement repéré.
Il semble que cette amplitude des phénomènes sensoriels liés à l'odorat soient en relation avec un organe que possède et le chien et le chat: l'organe voméronasal (ou de Jacobson) et qui est situé derrière les incisives supérieures et relié à la muqueuse du nez par deux petits canaux. Quand une odeur est perçue, elle serait amplifiée par cet organe.
L'odorat est encore à la base du comportement sexuel du chien qui peut être stimulé par les odeurs que dégage la chienne en rut. Ces odeurs prennent alors le nom de "phéromones" et il semble que l'importance qu'on accorde à ces phéromones puisse devenir encore plus grande puisqu'on commence à croire que la capacité du chien à détecter les humeurs et les émotions des humains puisse aussi être liée à la production de ces phéromones chez nous.
L'odorat est un sens que l'Homme a su exploiter dans sa relation avec le chien:
détection de drogues, recherche d'enfants disparus, détection des fuites de gaz, etc.
Le toucher:
C'est un sens limité chez le chien, mais fort utile dans le dressage canin puisque l'animal peut aisément percevoir la différence entre une caresse et une correction. Une caresse sera une importante et puissante récompense suite à une bonne action. Dans l'entraînement d'un chien, il faut éviter de trop le toucher car la névrose peut facilement suivre. Un chien dont les tendances dominantes n'auront pas été canalisées peut encore fort mal réagir à une caresse sur la tête: il peut interpréter cette action comme une agression. Dans une meute, les loups dominants utilisent le toucher pour établir et maintenir leur supériorité.
Le chien peut percevoir le froid, le chaud, les sensations douloureuses, mais de façon plus limitée que l'Homme, ses terminaisons nerveuses étant moins bien perfectionnées.
Le goût:
Les chiens sont capables de percevoir des différences de saveur mais le goût d'une nourriture ne tient que très peu à la saveur puisque c'est d'abord son odeur et sa texture qui entrent en ligne de compte.. Chez l'Homme c'est un phénomène contraire qui se produit dans l'évaluation d'un aliment: la saveur d'abord, ensuite sa texture et finalement son odeur (certains fromages le prouvent).
Les autres sens:
D'autres sens encore permettent au chien de percevoir et de communiquer avec le monde: le sens de l'équilibre qui est légèrement supérieur à celui de l'homme. Il a aussi une certaine notion du temps qui passe (il peut même devenir une véritable horloge biologique). De plus son sens de la direction est infiniment plus développé que celui de l'Homme: sinon comment expliquer les histoires de retour d'un chien à son foyer parfois situé à des milliers de kilomètres?
Plusieurs théories, toutes plus intéressantes les unes que les autres, ont été émises sur ce sujet. Certains chercheurs relient cette incroyable habileté à se "retrouver" à la perception d'angles solaires précis. D'autres tentent d'expliquer ces phénomènes par une possible détection électromagnétique et d'autres finalement à la perception très aiguë de l'odeur territoriale.
Le sommeil chez le chien
Un chien dort la nuit et souvent aussi dans la journée. Il a la faculté d'avoir un sommeil léger durant la journée. Il ouvre souvent un œil pour voir ce qui se passe près de lui. La nuit, il dort comme les humains, profondément.
Certains chiens ronflent, d'autres rêvent tout haut en grognant. Le chien a aussi la faculté de se réveiller aux moindres bruits légers et de réagir très vite. Un chien nerveux sursaute parfois en dormant.
Un chien ne peut pas se passer de sommeil. Des tests ont été faits: les chercheurs ont privé le chien de sommeil pendant un mois et la malheureuse bête en est morte. (Sur ce point je me passerai de commentaires. C'était à mon avis une expérience bête et inutile! A quoi et à qui ça peut servir de savoir combien de temps un chien pourra survivre sans sommeil ????)
On a tous remarqué que le chien tourne en rond avant de se coucher. On trouve souvent ça un peu fou parce qu'on juge ce comportement avec nos yeux d'humains. Le chien est un être d'instinct et, son instinct ancestral, celui des chiens sauvages lui dit de le faire. En effet, les ancêtres du chien tournaient en rond sur eux-mêmes pour aplatir l'herbe afin de se faire un lit douillet. De nos jours, sauvages ou non, nos petits amis tournent toujours en rond, bien que ceux qui couchent sur le plancher de nos maisons, sur nos tapis ou dans notre lit n'auraient pas besoin de le faire.
Dans un autre ordre d'idée, c'est aussi par instinct ancestral que les chiens enfouissent leurs os dans la terre ou dans la neige: c'est leur façon de prévenir les jours difficiles ou sans nourriture.
Comment mon chien voit la vie ou les couleurs
Pendant longtemps, on a cru que les chiens voyaient le monde en noir et blanc. Après des années d'études et de tests, on sait maintenant que nos compagnons à quatre pattes voient, eux aussi, le monde en couleurs. Cependant, ils ne perçoivent pas le rouge. Comme s'ils étaient daltoniens, leur palette de couleurs tourne surtout autour du bleu et du vert.
Si leur vision des couleurs est limitée comparée à la nôtre, ils ont d'autres atouts. Les rétines des chiens comptent beaucoup plus de bâtonnets, ces cellules sensibles à la lumière, que de cônes, les cellules qui détectent les couleurs. Ils possèdent également une membrane réflectrice derrière la rétine. Leurs yeux peuvent ainsi capter la moindre parcelle de lumière, ce qui leur donnent une excellente vision nocturne. (C'est cette membrane réfléchissante qui donne l'impression que leurs yeux brillent dans le noir.)
Autre particularité : les chiens sont un peu presbytes.
Ils ont une excellente perception du mouvement, même à grande distance, mais ils ne voient pas très bien de près. Par exemple, un chien de berger peut voir à 1,5 km un signe de la main de son maître, mais sa vision est floue à 25 cm.
D'autres mécanismes tactiles, comme les moustaches (vibrisses), leur permettent de se repérer dans l'espace en détectant les mouvements de l'air et les vibrations.
SOURCE : French Toutou
Les émotions
Comment c'est d'être un chien?
Est-ce que les animaux ont des vies riches en émotions?
Est-ce qu'ils éprouvent de la tristesse et de la joie?
Pour les personnes qui passent la majeure partie de leurs temps avec des animaux, ce sont pour eux probablement des questions qui sont idiotes. Le bon sens laisse croire que nos compagnons à quatre pattes éprouvent bonheur, tristesse, colère, jalousie et chagrin. Leur comportement semble évident. Mais parfois le bon sens est difficile à croire lorsque mis en présence avec la science. La science regarde et cherche à observer un comportement qui se répète et qui peut être commander sous des conditions contrôlés. Les émotions sont souvent subtiles, floues et subjectives et ne sont pas nécessairement répétables. Les anecdotes mettant en évidences leurs émotions ne sont malheureusement pas concluante pour faire la lumière sur cette question.
Pendant des siècles, la vie intérieure des animaux a été ignorée parce que nous avons supposé que les animaux étaient des automates—des machines biologiques sujettes à des désirs ardents, des instincts et des montée d' hormones. Ils ne faisaient que répondre à des stimulus mécaniques auxquels il étaient confrontés et n'avait pas d'activité émotive. Et de plus, nous pensions, qu'ils n'étaient seulement que des animaux.
En 1872, Charles Darwin—déjà célèbre pour son livre sur L'Origine des Espèces a publié un autre livre qui s'appelait L' Expression des Émotions chez homme et les Animaux. Ce fût un succès immédiat, il a cherché à répondre à certaine question tels: Pourquoi est-ce que les chiens remuent leurs queues? Pourquoi est-ce que les chats ronronnent? Et pourquoi est-ce que les êtres humains rougissent? Darwin était très intéressé dans la continuité de l'évolution et en est venu à la conclusion que "les animaux inférieurs, comme l'homme, ressentent et manifestement du plaisir, de la souffrance ainsi que bonheur et misère". Darwin croyait que, "parmi les différentes espèces, les différences ne sont que des dégradés de gris et ton de gris . Ce qui ne signifie pas une nouvelles espèce. Après tout, nous partageons presque 99 pour cent de notre bagage génétique avec notre parent biologique le plus proche, le chimpanzé. Serait-il donc possible, alors, que si nous avons tant en commun, nous ayons des émotions et les autres créatures pas? Les chercheurs ne le croient pas.
Comment savoir si les animaux éprouvent des émotions?
Comme chez les humains, les animaux ont des comportement reconnaissable lorsqu'ils sentent et exprime bonheur, chagrin ou colère. De plus, l'étude neurobiologique révèle que différentes espèces d'animaux ont la même structure et agent chimiques et transporte l'information de la même façon Par exemple, un chien qui semble heureux— si vous observez les mêmes choses qui se passent dans le cerveau de ce chien que ce qui se passe dans les cerveaux d'autres animaux (y compris êtres humains) qui eux aussi paraissent heureux, il devient raisonnable de supposer que les animaux éprouvent aussi des émotions.
Mais il est important d'étudier les animaux dans leurs propres environnements et sur leurs propres langages. La joie chez les êtres humains ne s'exprime pas de la même façon que la joie chez les chiens ou les loups, parce que tous les animaux, comme tous les êtres humains, font l'expérience de leurs émotions de façon différentes.
Aujourd'hui beaucoup de scientifiques acceptent que les animaux non-humains éprouvent en effet, des émotions. Les évidences augmente aussi chez les oiseaux, reptiles et les expérience chez les poissons porte à croire que eux aussi un genre d'activité émotive. L'étude des émotions animales est devenue un passe temps excitant qui saura compenser rapidement le temps perdu. Au cours des 10 années dernières, nous avons appris probablement autant que nous l'avons fait dans les 100 années précédentes.
Source : Daniel Ratté c.c
Pourquoi une chienne qui doit mettre-bas perd ses poils?
La perte des poils est normale chez les canidés sauvages comme le loup, la mère tapisse le nid des poils qui tombent de ses flancs, de ses cuisses, de son dos.
Ce phénomène est nommé "effluvium", il revient chez les chiennes domestiques de temps en temps, comme la régurgitation au moment du sevrage. Il faudra attendre quelques semaines après la naissance des chiots pour qu'il repoussent...
Sources : Joseph Ortega
Votre chien creuse toujours au même endroit
Il suffit de placer un de ses excréments dans le trou et de le recouvrir.
Pourquoi mon chien me lèche tout le temps ?
Les chiens lèchent pour beaucoup de raisons. Lécher est tout d'abord un signe de soumission, qui permet de démontrer au membre supérieur dominant de la meute que le sujet est soumis à son autorité. Les chiots lèchent aussi pour solliciter de la nourriture solide de leurs mères quand ils sont sevrés, ainsi un jeune chien peut lécher pour demander son dîner. Quelques chiens lèchent comme remplacement pour leur habitude de léchage entre chiot. Ils ont été entraînés pour ne pas mettre leurs dents sur les gens, alors ils lèchent pour occuper leurs gueules. Lécher peut aussi être un signe d'affection, une façon utilisée par votre chien pour vous démontrer son affection lorsqu'il passe son temps répandu sur le sofa entrelacé avec vous. Mais il peut tout aussi bien aimer le goût de votre savon corporel!
Bien qu'inoffensive comme habitude cela pourrait pourtant causer un problème si cela devient excessif. Quelquefois les chiens peuvent lécher par compulsion ou comme réponse à l'ennui. Les chiens obsédés qui se lèchent sans arrêt peuvent lécher leur fourrure jusqu'à la peau et se blesser. C'est un problème d'habitude qui peut exiger l'intervention d'un vétérinaire ou spécialiste en comportement. Votre chien peut aussi se lécher parce qu'il a mal quelque part. Dans ce cas le léchage sera plus spécifique. Si vous êtes inquiet au sujet du léchage excessif de votre chien, consultez votre vétérinaire ou un spécialiste en comportement.
SOURCE : Daniel Ratté c.c - www.dogstory.net/